Février - mai
2015
Quatre rencontres
entre février et mai
Connaissez-vous ce pèlerinage ?
Avec le groupe d'élèves (environ 50) qui partait en Irlande nous avons mené en parallèle avec les frères Pablov un temps de dessins de portraits et d'autoportraits.
Avec un groupe de lycéens qui venaient visiter le lycée une photographie étonnante prenant en compte l'architecture du bâtiment à été prise.
Avec une classe de seconde j'ai tenté de mettre en place le pèlerinage de Maubeuge, finalement la classe a menée seule un travail sur l'identité.
La rencontre avec le lycée a été difficile, les temps de disponibilité n'ont pas permis de mener à bien toutes les envies.
Rencontre unique avec une classe de première.
Deux rencontres avec une classe de seconde.
Six rencontres
privilégiées avec un groupe de 8 élèves de première dont une à la gare numérique de Jeumont.
Portraits, Caméra embarquée et cyanotype.
Accueillie par le professeur de cinéma-audiovisuel de l'établissement et la documentaliste, trois expérimentations de fabrication d'images ont été mené. Pour prendre contact, nous avons dessiné à la craie le portrait d'un camarade, cela permettait dans le même temps de participer à l'exposition - LE TRAIT QUE L'ON PORTE - se constituant au fur à mesure.
Avec un groupe de 8 élèves
particulièrement investi nous avons pensé un voyage en train miniature. L'enjeu était à l'aide d'une caméra embarquée sur le train d'animer une série de photographies à la manière d'un flip book.
Finalement, nous avons réalisé une maquette, écris des lettres de voyage pour présenter lors du temps de restitution un travail en cours.
Avec la classe de seconde nous avons
réalisé des cyanotypes. De la fabrication de la solution photosensible, du choix des images (négatifs grands formats, photogrammes de feuilles trouvées dans la cours), jusqu'au
développement en plein soleil, l'envie était de d'éprouver concrètement les différentes étapes de la fabrication d'une image .
Deux rencontres
avec deux classes de troisième
Jeu de visages - Jeu des usages
Le professeur d'art plastiques découvre le dispositif du Cléa, il aimerait bien ne pas être seul à participer. Ensemble nous
rencontrons une professeur de français qui finalement ne pourra pas me recevoir. Les classes de troisième participent à l'exposition - LE TRAIT QUE L'ON PORTE - en réalisant des portraits
dessinés. L'enjeu de l'exposition est de faire participer tous les lieux que je traverse. Je présente également mon travail vidéo aux élèves. Lors de la dernière rencontre nous explorons la
narration en mettant en parallèle deux histoires qu'ils écrivent - l'une réelle et l'autre fausse. Le jeu étant de brouiller la frontière entre le réel et l'imaginaire.
Deux rencontres bien animées
Vieux et Neuf - Neuf et Vieux ?
Au départ je devais rencontrer des adolescents mais le groupe ne s'est jamais constitué. Nous devions nous interroger sur le nom
de Neuf-Mesnil. D'où vient-t'il ?
Au final ce sont des enfants entre 4 et 12 ans qui ont participé au jeu des portraits. Puis je suis revenue avec le collectif Métropolen et nous avons essayé d'imaginer quelque chose ensemble. Cette après-midi là les enfants étaient forts nombreux et les filles de Métropolen les ont vu quasi individuellement. Nous avons trouvé plus judicieux que je leur fasse découvrir la technique du cyanotype en parallèle. Ces moments furent très improvisés, dans l'échange instantané.
Quatre rencontres avec toute l'école.
Pistes aux étoiles
Il était prévu au sein de l’école de mettre en place un spectacle de cirque pour la fin de l’année. La vidéo a alors été un moyen
de jouer avec la pesanteur, l’équilibre, la magie, la danse...
Lors de notre première rencontre nous avons évoqué l’idée de faire participer toute l’école dans une chorégraphie orchestré par un des instituteurs, par ailleurs danseur. Je me suis posté avec ma
caméra sur un balcon surplombant la cour. Ce jour-là il pleuvait, les élèves avaient pris avec eux des parapluies, qui furent des accessoires colorés accentuant la farandole qu’ils avaient
répétés en amont. A chacune de mes venues, nous avons filmé et improvisé des gestes en lien avec leur spectacle de fin d’année. L’idée étant de projeter les vidéos en Interlude entre chaque
numéro. En hommage aux “one minute sculpture“ d’Eric Wurm chaque élève a choisi un objet que j’avais emmené et a trouvé une position qui permettait de le maintenir pendant 10 secondes en
équilibre. Pour finir nous avons conçu une pyramide improbable en demandant à chacun de se coucher dans la cour.
Trois rencontres avec une classe de primaire.
Qui es-tu ?
J’ai rencontré l’institutrice de cette classe lors d’un samedi “Parent/Enfant“ au centre Les Trigolos de Ferrière-la-Grande. A la
fin de l’après-midi, elle m’invita dans sa classe et participa pour la première fois au Cléa.
Le point de rencontre à été le jeu de portrait sur les ardoises. Ici, je n’ai pas emmené les miennes et je fut dépitée de voir l’état de celles de la classe. À la fin de l’année, j’ai offert à
chaque enfant une ardoise grand format issue de mon exposition démontée.
Dans un deuxième temps nous avons pensé ensemble un portrait à l’écrit, en utilisant la forme poétique du Haïku. Poème originaire du Japon constitué de trois vers. Le premier vers se compose de 7
syllabes, le second de 5 et le troisième de 7 également. Puis nous avons appliqué ce principe à un dessin reprenant la forme du cadavre exquis. Le premier élève dessinait ce qu’il pourrait
y avoir dans une tête, le deuxième imaginait un visage et le troisième un corps. J’ai ensuite inversé dans un logiciel de montage les couleurs des dessins pour les reconsidérer sous une nouvelle
lumière afin de les re-regarder. Puis nous avons enregistrés en classe leur texte. Cet enregistrement a donné lieu à des improvisations sonores de la classe en réponse à l’élève qui
enregistrait son haïku.
Par un jeu de déclinaison sur l’identité. Comment représenterais-tu un camarade? Comment se construit un haïku ? Et si on dessinais un cadavre exquis ? Nous avons réalisé une vidéo qui donne à
voir un portrait décalé de la classe.
Lieu d'exposition
Du 8 avril au 20 mai
2015
23, rue de l'hospice, Maubeuge
LE TRAIT QUE
L'ON PORTE
Le principe de l’exposition est d’échanger des dessins éphémères.
Tous ceux qui le désire pourrons venir échanger une ardoise.
La première chose qui m’a frappé dans ce lieu d’exposition c’est qu’on est dans un lieu de passage. Entre couloir et vestibule cet espace appelle au mouvement, au passage, à la transformation. Les 106 premières ardoises dessinées ont été réalisées par les élèves et personnes rencontrées lors des gestes artistiques du CLÉA. Lors de notre rencontre, je demandais aux élèves de choisir un camarade de classe et de faire son portrait. À présent, je vous propose de réaliser votre portrait et de l’échanger avec un dessin de votre choix. Pour cela vous pouvez utiliser le miroir qui est à votre disposition, à l’arrière de l’ardoise indiquez votre prénom et votre âge, puis choisissez un dessin que vous pouvez emportez avec vous et remplacez-le avec votre portrait.
Merci à tous les élèves rencontrés.
École élémentaire de LIMONT-FONTAINE, de SAINT RÉMY CHAUSSÉE, Collège VAUBAN, PÉRIER, SAINT-EXUPÉRY, lycée LURÇAT, FOREST,
Centre socio-culturel de NEUF-MESNIL, et les TRIGOLOS de Ferrière-la-grande.
Rencontres tous les mardi entre janvier et juin
Je suis, Tu es, Nous Sommes
Avec deux classes de troisième et deux professeurs de géographie très engagés nous avons réalisés un portrait du
collège. Cela a été l'occasion d'expérimenter des techniques de prises de vues et de prises de sons, d'affirmer son identité et ses différences. Lors d'ateliers à la fois très structurés et
finalement s'adaptant au cours du projet, les élèves se sont approprié leur image et ce qu'ils transmettent et communiquent . Parler de soi, de l'autre, s'écouter et exprimer leur ressenti sur
l'univers du collège. Nous nous sommes autant inspiré du manifeste de l'équipe d'artistes INTERIM avec lequel je travaille que de mes projets antérieurs, avec un clin d’œil au principe
d'équivalence de Filliou - bien fait, mal fait, pas fait, qui s'est transformé en - j'aime, j'aime pas, j'aimerais.
Rencontre deux
samedi. Atelier parents-enfants.
Visite ++
exposition à Idem+Arts.
Portraits animés,
cyanotypes
Les samedi après-midi le centre social reçoit les parents avec leurs enfants pour un temps partagé. L'équipe joyeuse du centre a participé activement aux portraits
dessinés et animés image par image et à l'expérimentation de photogrammes en cyanotype (compositions florales réalisés à partir d'éléments sélectionnés dans le jardin) . Le son qui accompagne la
courte vidéo des portraits à la craie souligne le lien entre les parents et leurs enfants.
Lors du temps de l'exposition à Idem+arts, l'équipe et les enfants est venue participer.
Deux rencontres
avec une classe de troisième.
Manifeste St Ex
C'est avec un grand
enthousiaste que la professeur de français et le professeur d'art-plastiques m'accueillent avec leur classe de troisième. Ensemble nous expérimentons le dessin sur ardoises avant d'aller faire
des photographies dans le bois derrière l'école. Après que la classe de troisième Kalo est pris le temps de penser ensemble comment se définir, je reviens faire les prises de son
collective. Chaque phrase trouve alors son rythme, sa diction, un ton particulier, parfois la classe accompagne avec un son commun l' une ou l'autre phrase issue du manifeste les
représentant.
Quatre rencontres
avec une classe de primaire et de maternelle
La forêt
hybride
L'école est composé de deux classes, je travaille donc
avec toute l'école. Les maternelles débutent un jardin, les primaires désirent faire une fresque pour "décorer" leur salle d'activité. Nous trouvons ensemble un terrain de travail, qui n'est ni
décoratif, ni pragmatique mais dont l'enjeu est d'expérimenter l'image animée et l'imaginaire. Avec les maternelles nous décidons de faire pousser un jardin avec des fleurs en papier et les
primaires conçoivent des arbres hybrides aux échelles extravagantes. Les maternelles animeront leur jardin de papier image par image pendant que les grands découpent leurs arbres. Viendra ensuite
le temps d'écrire un haïku - en imaginant ce qu'ils pourraient penser au pied de leur arbre. Lors d'une séance de montage collectif nous choisissons ensemble l'ordre de passage et le rythme des
films.
Quatre rencontre
avec un groupe de pré-adolescents et un groupe de primaire.
Images et Sons
En collaboration avec le musicien Vincent Thiérion.
Nous avons proposé de juxtaposer nos pratiques respectives pour aboutir à des temps d'expérimentations. Lors de la première rencontre les enfants se sont baladés dans le centre d'accueil
avec des casques qui amplifiaient tous les sons. Ils ont ensuite dessinés à la craie sur les murs leur "plan de son". Dans un deuxième temps c'est le dessin à la craie sur les ardoises qui a
précédé l'écoute pour aboutir à des dessins représentant ce qu'on entendait.
Trois rencontres
avec des élèves de primaire
Documentaire -
documenteur
Obrechies a été le dernier lieu où je suis allée.
L’école s’est inscrite tard et il désirait au départ travailler avec un autre artiste. J’étais la dernière disponible à cette période du CLÉA et leur appréhension était palpable. Apparemment il
ne savait pas ce que pouvait faire un vidéaste ou un plasticien avec les élèves. La première approche fut de les rassurer en écoutant leur demande.
En cherchant un lieu où nous pourrions nous installer pour travailler nous avons rencontré le maire du village qui nous a accueilli dans la mairie. Je leur est alors proposé de faire un documentaire pas forcément réaliste de leur village.
Comment aller à la rencontre d’un lieu et proposer une déambulation dans le territoire d’un village?
Quels lieux les enfants avaient-ils envie de me faire découvrir ?
Qui rencontrer ?
D’où vient le nom de ce village ?
Nous sommes allés jusqu’au trou de l’enfer en passant par les cabanes
L’église habituellement fermée nous a été ouverte
et nous avons demandé à Monsieur le Maire de répondre à nos questions
Lieu de
vie
Lieu de
restitution
6 installations audio-visuelles réalisées entre 2004 et 2015
Pendant quinze jours les classes défilent dans le plateau de tournage de la Gare Numérique transformée pour l’occasion en lieu
d’exposition.
L’organisation ne permet pas à certaines classes d’avoir assez de temps pour traverser l’exposition. Le temps est minuté, le
planning des bus, dont certains sont en retard ou ne savent pas où se trouve les lieux d’expositions obligent les classes à aller au pas de course. J’ai à peine le temps de les recevoir. A chaque
classe on me dit - tu as 10 mins, parfois 5 ou 2... C’est absurde !
Face à face : Projection vidéo de l’ensemble des portraits réalisés par les élèves sur carton plume
noir.
Par la fenêtre : Expérimentation d’un trajet en train miniature - en collaboration avec les élèves de
Forest.
Slow Motion : Voyage en split-screen à bord d’une péniche.
Derrière les couloirs : Mapping miniature sur la maquette du Zameck Ujadovski de Varsovie.
Petit monde : Film d’un voyage à travers l’Europe de 2006.
MTWTF : calendrier perpétuel
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